Les étrangers qui ne disposent pas de carte de séjour ont accès aux hôpitaux publics et aux centres médicaux exceptionnellement en cas d'incident urgent et/ou infectieux. Cette limitation n'est pas valable pour les enfants (< 18 ans).
Plus précisément, pour les étrangers ayant été infectés par le virus du HIV ou autres maladies infectieuses, comme par exemple la tuberculose, la législation prévoit l'administration des soins médicaux et pharmaceutiques gratuits, s'ils ne peuvent pas avoir des soins médicaux et pharmaceutiques efficaces dans leur pays d'origine ou de rentrée.
Législation pertinente
Article 84, paragraphe 1 de la Loi 3386/2005 : «Les services publics, les personnes morales de droit public, les établissement de l'administration autonome locale, les établissements et les entreprises à utilité publique, sont obligés de ne pas prêter leurs services à des ressortissants des pays tiers, qui n'ont pas de passeport ou autre document de voyage reconnu par des conventions internationales, de visa d'entrée ou de carte de séjour et en général à ceux qui ne prouvent pas d'où ils sont venus et s'ils résident légalement en Grèce. Sont exclus les hôpitaux, les établissements de santé et les cliniques, quand il s'agit de ressortissants des pays tiers qui entrent extraordinairement pour être hospitalisés et pour les enfants mineurs, par le Services des Urgences de chaque Hôpital pour tout cas extraordinaire – urgent ou/et infectieux».
Article 11, paragraphe E de la Loi 2955/2-11-01 (J.O. A 256) : «Aux immigrés économiques étrangers infectés par l'infection VIH ou autres maladies infectieuses, on prête des soins médicaux et pharmaceutiques gratuits s'ils nécessitent de traitement thérapeutique et ils ne peuvent pas avoir un traitement thérapeutique efficace dans leur pays d'origine ou de rentrée».